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L’objectif que vous vous fixez vous semble parfois inatteignable mais, vous le savez bien, la téléportation ne fait pas partie des compétences humaines. 

Votre Everest, vous ne pouvez le gravir qu’un pas après l’autre, patiemment. Se former, c’est commencer par mettre un pied devant l’autre.

Nous sommes sur le même sentier et nous l’arpentons depuis des années. Nous avons quelques lacets d’avance sur vous de sorte que nous connaissons ce à quoi vous êtes confronté dans votre apprentissage. 

Car, malgré les écoles prestigieuses dont nous sommes diplômés, nous ne disposions à la sortie que d’informations lacunaires sur le chemin à emprunter car, vous avez pu vous en rendre compte si vous l’avez cherché, il est difficile de trouver celui qui pourra vous délivrer la carte du parcours. 

Notre expérience s'est donc d'abord constituée de tâtonnements, de fausses routes, d’observations et de recherches qui nous ont permis d’esquisser cette carte. Cette expérience, nous la mettons à disposition de nos élèves depuis 15 ans.

À les observer et à les écouter, nous avons pu dessiner une carte de plus en plus précise et nous avons affiné la liste de l’équipement nécessaire pour affronter les sommets. Nous avons verbalisé des points théoriques et développé une méthode qui permet de résoudre des problèmes techniques.

Mais nous avons aussi découvert que dans cette ascension, chacun embarque une surcharge qui freine sa progression.

En effet, les habitudes, les peurs et les préjugés, autant que le manque de connaissance, constituent des freins considérables à votre progression. Aussi, notre enseignement s’applique-t-il à traiter les entraves cognitives, psychologiques et culturelles qui troublent votre vision du parcours et minent vos efforts. 

Le premier des préjugés à démonter c’est celui du résultat. Car à ne viser que le sommet on ne se prépare pas à la réalité du parcours qui consiste à progresser lentement, un pas après l’autre.

Notre pédagogie découpe votre ascension selon trois étapes distinctes qui permettent sa mise en oeuvre de façon claire.

La marche d’approche s’effectue par ce qu’on appelle la construction. Elle sert globalement à dimensionner et à proportionner correctement son sujet. Elle sert à planifier votre trajet et vous assure de prendre le bon chemin.

À mi-parcours, le paysage du dessinateur change. Il s’enrichit progressivement de détails, de volumes et de lumière. La difficulté consiste à traduire correctement ces observations en une multiplicité de gris. C’est ce qu’on appelle le travail des valeurs. Il demande , lui aussi, à être décomposé car, à cette altitude, le grand risque est de se perdre dans un brouillard grisâtre d’où rien ne sort.

Enfin, à l’approche du sommet, l’artiste peut envisager de planter son drapeau et signer son passage. Et là, quoi de plus personnel qu’un geste pour signaler votre présence? Le geste et son corollaire, la ligne, sont en effet les paramètres du dessin qui vous révèlent le plus. Leur caractère indéniable nécessite cependant une utilisation mesurée car s’ il s’agit de signaler votre présence, il n’est pas question d’abandonner au sommet ce qui pourrait la trahir négativement. Le geste s’intègre harmonieusement à l’écosystème de votre dessin.

Construction, valeurs et geste sont les trois repères qui jalonnent votre apprentissage autant que la réalisation de vos dessins.

Ils servent de point de repère dans votre progression et découpent un trajet qui serait épuisant à effectuer d’une traite. Les arrêts qu’ils marquent sont autant d’occasions de faire le point et de se corriger. Ils marquent le temps et vous permettent d’en faire un meilleur usage.

Encordé à cette ligne de vie qui relie ces trois points, vous progressez régulièrement dans votre apprentissage, sans craindre de chuter. Vous savez où vous allez et vous savez comment vous y allez.  Notre méthode vise à vous apporter la sécurité dont vous avez besoin pour que naissent la confiance et le plaisir de jouir de l’intérêt de votre parcours.